Résumé
La globalisation a provoqué l’érosion de l’espace politique de l’État, notamment dans les domaines de compétence des institutions internationales. Si les membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ont accepté de déléguer une partie de leurs compétences commerciales à l’institution, comment aborder l’élargissement des domaines de compétences de cette organisation au droit de l’environnement? C’est cette relation commerce-environnement au sein de l’OMC qui est abordée dans le livre The WTO and the Environment: Development of Competence Beyond Trade de James KR Watson, directeur des Affaires publiques chez Weber Shandwick à Bruxelles. L’étude porte plus précisément sur la judiciarisation du mécanisme de règlement des différends de l’OMC et ses effets sur les politiques environnementales globales afin de déterminer si l’institution possède la compétence nécessaire pour traiter de ces dernières. Comme le précise Watson dans son introduction, la conciliation entre le commerce et l’environnement est entouré de plusieurs zones grises desquelles émerge la question de compétence de l’OMC. Pour l’auteur, l’OMC a un rôle à jouer dans l’atteinte de ces deux derniers objectifs – lesquels ne sont pas perçus comme irréconciliables, mais plutôt complémentaires.
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