Résumé
Les victimes, bien que, par définition, au coeur de l’acte criminel, ont longtemps été écartées des procédures pénales internationales. Les premiers tribunaux pénaux internationaux les reléguèrent, au mieux, au rôle passif de témoin. Le Statut de Rome de la Cour pénale internationale les reconnaît maintenant à titre de « sujets » du droit pénal international pourvus de droits de participation, de protection et de réparation. Cette innovation de la première cour criminelle internationale permanente reste toutefois litigieuse de manière interne et externe à ses débats judiciaires. L’ouvrage de T. Markus Funk, Victims’ Rights and Advocacy at the International Criminal Court, sans apporter de réponses aux interrogations existantes, offre une analyse pragmatique du rôle et de l’impact de la victime, et plus spécialement de son représentant légal, devant cette institution.
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