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Articles

Fév 17

Requiem pour le patrimoine religieux du Québec

  • Antoine Leduc
  • 17 février 2022
  • Hors-série - Janvier 2022
  • Français, Patrimoine religieux du Québec, Pour l’amoureux du patrimoine et des arts, Sauvegarde du patrimoine
  • Citer cet article : Antoine Leduc, « Requiem pour le patrimoine religieux du Québec », Hors-série - Janvier 2022, 17 février 2022, Revue québécoise de droit international, https://www.sqdi.org/fr/requiem-pour-le-patrimoine-religieux-du-quebec/
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Résumé

En 2006, la Commission de la culture de l’Assemblée nationale du Québec déposait son rapport Croire au patrimoine religieux du Québec, aux termes d’une vaste consultation publique, et formulait ses recommandations visant à assurer la pérennité du patrimoine religieux du Québec. Elle proposait l’imposition d’un moratoire sur la vente et le changement de vocation de tout lieu de culte, le temps qu’un inventaire de ce patrimoine soit complété, tenant compte de l’orgue comme critère d’intérêt. Les recommandations de ce rapport sont restées lettre morte, et la saga entourant la sauvegarde de l’église du Très-Saint-Nom-de-Jésus de Montréal donna lieu au lancement, par Daniel Turp et Antoine Leduc, du Manifeste pour la sauvegarde du patrimoine religieux du Québec, en juin 2010. Ce Manifeste demandait au premier ministre Jean Charest de nationaliser les plus beaux lieux de culte et d’en assurer le financement à long terme, dès lors que l’inventaire en serait complété. Une décennie s’est écoulée et l’idée même de la sauvegarde du patrimoine religieux s’est effacée du discours public au Québec, aucune politique n’ayant été adoptée en la matière, la Loi sur le patrimoine culturel conférant toujours au ministre de la Culture la discrétion entière du classement, du déclassement, de l’acquisition ou de l’aliénation des biens culturels. La Loi sur la laïcité de l’État, par une rédaction imprécise, pourrait ouvrir la porte aux objections de ceux qui refusent que l’État du Québec finance le patrimoine religieux, même si sa sauvegarde est reconnue à l’échelle des droits fondamentaux. La politique culturelle du Québec, Partout, la culture, adoptée en 2018, ne mentionne, pour tout programme relatif au patrimoine religieux, que le défi de l’actualisation de l’usage d’édifices religieux, dont la « requalification » des lieux de culte dits « excédentaires » en est l’illustration. Requiem pour le patrimoine religieux du Québec.

In 2006, the Committee on Culture of the Quebec National Assembly tabled its report Croire au patrimoine religieux du Québec, following a broad public consultation, and formulated its recommendations aimed at ensuring the sustainability of Quebec’s religious heritage. It proposed the imposition of a moratorium on the sale and change of vocation of any place of worship until an inventory of this heritage is completed, taking into account the organ as a criterion of interest. The recommendations of this report went unheeded, and the saga surrounding the safeguarding of the Très-Saint-Nom-de-Jésus church in Montreal led to the launch, by Daniel Turp and Antoine Leduc, of the Manifeste pour la sauvegarde du patrimoine religieux du Québec, in June 2010. This Manifeste asked then Premier Jean Charest to nationalize the most beautiful places of worship and to ensure their long-term funding once the inventory is completed. A decade has passed and the very idea of safeguarding religious heritage has faded from public discourse in Quebec, as no policy has been adopted on the matter, since the Cultural Heritage Act still gives the Minister of Culture complete discretion over the classification, declassification, acquisition, or alienation of cultural property. The Act Respecting the Laicity of the State, by virtue of its imprecise wording, could open the door to the objections of those who refuse to allow the State of Quebec to fund religious heritage, even though its preservation is recognized as a fundamental right. Quebec’s cultural policy, Partout, la culture, adopted in 2018, mentions as only program relating to religious heritage the challenge of updating the use of religious buildings, of which the “requalification” of so-called “surplus” places of worship is an example. Requiem for Quebec’s religious heritage.

En 2006, el Comité de Cultura de la Asamblea Nacional de Quebec presentó su informe Creer en el patrimonio religioso de Quebec, luego de una amplia consulta pública, y formuló sus recomendaciones destinadas a garantizar la sostenibilidad del patrimonio religioso de Quebec. Propuso la imposición de una moratoria a la venta y cambio de vocación de cualquier lugar de culto, hasta que se complete un inventario de este patrimonio, teniendo en cuenta el órgano como criterio de interés. Las recomendaciones de este informe quedaron en letra muerta, y la saga en torno a la salvaguardia de la iglesia del Très-Saint-Nom-de-Jésus en Montreal dio lugar al lanzamiento, por parte de Daniel Turp y Antoine Leduc, del Manifeste pour la sauvegarde du patrimoine religieux du Québec, en junio de 2010. Este Manifeste le pedía al primer ministro Jean Charest que nacionalizara los lugares de culto más hermosos y garantizara su financiación a largo plazo, una vez que se completara el inventario. Ha pasado una década y la idea misma de salvaguardar el patrimonio religioso se ha desvanecido del discurso público en Quebec, pues no se ha adoptado ninguna política en esta área, y la Loi sur le patrimoine culturel aún le confiere al ministro de Cultura total discreción en materia de clasificación, desclasificación, adquisición o enajenación de bienes culturales. La Loi sur la laïcité de l’État, por su redacción imprecisa, podría abrir la puerta a las objeciones de quienes se niegan a que el Estado de Quebec financie el patrimonio religioso, aunque se reconozca su salvaguardia a nivel de los derechos fundamentales. La política cultural de Quebec, Partout, la culture, adoptada en 2018, menciona como único programa relacionado con el patrimonio religioso, el desafío de actualizar el uso de los edificios religiosos, del cual la “recalificación” de los lugares de culto llamados “excedentes” es una ilustración. Réquiem por la herencia religiosa de Quebec.

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