Résumé
Le multilatéralisme a vécu les plus sombres moments de son histoire contemporaine à la Conférence de Copenhague sur les changements climatiques de décembre 2009. Parmi les espoirs déjoués contre toute attente, on comptait l’avènement d’un organe de surveillance de l’application des décisions en faveur du développement durable. Il faut dire que cette approche européenne française pour l’essentiel ne trouvât pas d’écho favorable auprès des économies émergentes comme la Chine et l’Inde pour qui la contrainte environnementale est un frein au développement. Mais c’était sans compter avec les louables initiatives ainsi que les plaidoyers en faveur de l’avènement de l’Organisation mondiale de l’environnement (OME) dans la période post-Copenhague. Cette note relate un optimisme légitime quant à la renaissance de l’OME de ses centres de Copenhague. L’optimisme exprimé se justifie par le déterminisme de l’Europe avec la France ainsi que de l’initiative des Ministres de l’environnement mise en place pour promouvoir la création de l’OME. Enfin, la recherche évoque la possibilité que ce Groupe ministériel de haut niveau ainsi créé puisse conduire le PNUE à s’allier à l’UE pour saisir l’Assemblée générale des Nations Unies en vue d’obtenir une résolution constitutive de l’OME.
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