Résumé
Au cours des trente dernières années, le nombre de traités bilatéraux d’investissement conclus n’a cessé d’augmenter pour atteindre le nombre record de 2750 en 2009. Cet accroissement est symptomatique d’un fait nouveau: les pays en voie de développement souhaitent désormais attirer des investisseurs étrangers, quitte à devoir respecter des instruments juridiques plus contraignants que leurs lois nationales. L’Afrique n’échappe pas à cette tendance, d’autant plus que le continent regorge de ressources naturelles qui font l’envie des investisseurs. C’est d’ailleurs à cette branche particulière, soit les investissements étrangers dans le secteur des ressources naturelles, que s’intéresse le Dr Lorenzo Cotula dans son livre intitulé Human Rights, Natural Resource and Investment Law in a Globalised World: Shades of Grey in the Shadow of the Law. Dans cet ouvrage, l’auteur tente de répondre à cette question: comment la loi protège-t-elle des droits de propriété divergents et souvent en compétition dans le cadre de projet d’investissement en Afrique? Pour y répondre, Cotula s’attarde sur quatre sources règlementant le droit de propriété: le droit international de l’investissement, les droits humains, le droit national de trois pays d’Afrique et les contrats transnationaux conclus entre les États hôtes et les investisseurs. Son ouvrage se distingue ainsi d’autres livres portant sur un sujet similaire, mais qui ne s’attardent qu’à une source de droit sans aborder la complexe interaction entre ces diverses sources.
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