Résumé
On a confondu l’indépendance des États (la souveraineté) avec l’indépendance des sujets, (la décolonisation). L’objectivité des situations collectives a occulté la subjectivité des personnes. C’est pourquoi les analyses tiers-mondistes n’ont pas suffi pour comprendre les nouveaux pays du XXe siècle. Les études postcoloniales présentent l’intérêt de faire droit aux subjectivations et de laisser place, à côté de l’historiographie, à la littérature, qui en dit souvent plus que celle-là sur les subjectivations et leur expression dans des langues particulières. L’intérêt ne porte pas alors exclusivement sur le développement mais sur l’existence des individus et sur leurs représentations.
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