Résumé
Cet article a pour objectif d’informer sur la protection des victimes en période de conflit armé. Les auteurs dressent tout d’abord un portrait des fondements juridiques de cette protection en définissant le droit à la protection de la santé en temps de conflit armé comme un droit à la vie, soit le plus fondamental des droits de l’homme. Le droit humanitaire doit donc s’appliquer. Puis, ils s’intéressent à l’action médicale en temps de guerre, plus particulièrement, celle pratiquée par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). La Croix-Rouge Internationale est composée du Comité international de la Croix-Rouge ; des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ; et de la Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant rouge, fédération des Sociétés nationales mentionnées. Le CICR est à l’origine de plusieurs activités telles que les Conventions de Genève et leurs Protocoles additionnels ou encore la protection des victimes. En ce qui concerne l’applicabilité du droit international humanitaire énoncé par les Conventions de Genève, il existe différents cas d’applicabilité. Le CICR agit également comme Agence centrale de recherches. L’une de ses priorité est l’action médicale en temps de conflit, aussi bien pour les blessés, que pour les populations civiles, les prisonniers de guerre et détenus ou encore pour les mutilés de guerre. Les auteurs chercheront à démontrer les paradoxes du droit international humanitaire qui créent un fait paradoxal au droit international de la santé au sens général.
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