Résumé
Cet article a pour objectif de déterminer la place du Québec par rapport aux travaux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la mise en œuvre du nouvel ordre sanitaire international. Le Québec peut prétendre participer à l’établissement d’un nouvel ordre sanitaire international par un sens des responsabilités et une action qui trouvent leur fondement dans la Constitution canadienne, ce qui lui attribue compétence en cette matière. L’auteur dresse ensuite un portrait de l’évolution des orientations des politiques de la santé au Québec à partir de 1968 concluant de l’importance de la contribution de cette province. Mais le Québec n’est pas un État souverain et n’est donc pas membre de l’OMS. Selon l’auteur, il y participe donc de façon trop marginale puisque le fonctionnement des structures fédérales-provinciales ne lui laissent qu’un rôle secondaire dans les affaires internationales de la santé.Les délégations canadiennes à l’Assemblée mondiale de la santé (AMS) devraient être plus représentatives de la réalité constitutionnelle canadienne. L’auteur cherchera ainsi à démontrer l’importance du Québec dans le domaine de la santé et le manque de représentativité qui lui est accordé par le Canada alors que cette province possède une connaissance théorique et pratique de l’établissement de ce nouvel ordre sanitaire. Le Québec pourrait aller plus loin et tirerait des avantages à participer directement aux débats internationaux sur la santé.
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