Résumé
Les revendications des populations autochtones créent en droit international un problème unique où entrent en jeu les concepts de nation dans la nation et de « souveraineté » au sein d’un État souverain. En effet, ces revendications sont fondées sur des droits qu’il faut distinguer du droit des minorités à une certaine protection et de celui des peuples colonisés à l’indépendance sur le plan international. La plupart des populations autochtones du Québec et du Canada réclament l’autonomie, mais dans le cadre des institutions politiques actuelles. Bien qu’en principe cette revendication ne soit pas contestée par les gouvernements, l’étendue des pouvoirs qu’elle comporte et la superficie du territoire touché font encore l’objet de tractations entre les gouvernements fédéral et provinciaux, d’une part, et les nations autochtones, d’autre part. L’objectif de ce texte est de tenter de relever les incidences du droit international dans ce débat.
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