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31.1 - 2018

Juil 17

La gestation pour autrui : l’influence des droits fondamentaux européens sur le droit international privé

  • Camille Pons
  • 17 juillet 2019
  • Numéro 31.1-2018
  • Droit de la famille, Droit international privé, Étude, Français, Gestation pour autrui
  •  Document PDF
  • Citer cet article : Camille Pons, « La gestation pour autrui : l’influence des droits fondamentaux européens sur le droit international privé », Numéro 31.1-2018, 17 juillet 2019, Revue québécoise de droit international, https://www.sqdi.org/fr/la-gestation-pour-autrui-linfluence-des-droits-fondamentaux-europeens-sur-le-droit-international-prive/

Résumé

La technique de la gestation pour autrui est le fait, pour une femme, de porter un enfant pour le compte d’autrui. La prohibition de la maternité de substitution par de nombreux ordres juridiques et, au contraire, l’acception de celle-ci par d’autres poussent les individus en désir d’enfant à profiter de la diversité des systèmes juridiques pour y recourir à l’étranger. Que les États acceptent un tel processus ou non, ils se retrouvent confrontés à la question du sort des enfants nés d’une gestation pour autrui dès lors que les parents d’intention font un retour dans leur pays d’origine. Cette technique de procréation met le droit international privé, qui peine à trouver des solutions adaptées, à rude épreuve. À ces difficultés s’ajoutent les droits fondamentaux européens dont la rationalité diffère fortement de celle à l’œuvre en droit international privé. La question de la gestation pour autrui illustre pleinement cette collision des rationalités et les nombreux points de frictions techniques et épistémologiques entre les deux droits. Un regard rétrospectif de l’appréhension de la gestation pour autrui par les ordres juridiques montre l’exclusivisme originel du raisonnement de droit international privé pour traiter de la question, avant de constater récemment une prévalence de la logique des droits fondamentaux européens. Un certain nombre de barrières posées par les techniques de droit international privé sont ainsi repoussées pour offrir une reconnaissance des situations familiales en faisant de la réalité biologique la pierre angulaire de la reconnaissance. Pour autant, l’irruption des droits fondamentaux dans la résolution des litiges transfrontaliers relatifs à la gestation pour autrui n’est pas sans poser des difficultés liées au respect des ordres publics nationaux et au respect des droits de l’homme des différentes personnes impliquées dans le processus. D’autres voies devront donc être explorées pour offrir un cadre règlementaire adapté.

Gestational surrogacy is the act of a woman carrying a child on behalf of another person. The prohibition of surrogacy in numerous jurisdictions, and on the contrary, its acceptance by others, lead individuals wishing to have a child to benefit from the diversity of legal systems by resorting to it abroad. Whether states accept such a process or not, they are confronted with the question of the fate of children born from gestational surrogacy once the intended parents return to their country of origin. This reproductive technology severely tests international private law, which struggles to find appropriate solutions. To these difficulties are added European fundamental rights, for which the rationality differs greatly from the one guiding international private law. The question of gestational surrogacy fully illustrates this collision of rationalities and the numerous technical and epistemological points of friction between both legal regimes. A retrospective analysis of the apprehension surrounding gestational surrogacy demonstrated by legal systems showcases the original exclusivism of international private law’s reasoning towards this question, before finding a recent prevalence of the logic of European fundamental rights. A certain number of obstacles brought about by the techniques of international private law are thus warded off to offer a recognition of family situations by rendering biological reality the cornerstone of recognition. However, the irruption of fundamental rights in the resolution of cross-border disputes on gestational surrogacy causes difficulties related to the respect of national public orders and to the respect of the human rights of the different persons involved in this process. Other avenues must be explored in order to offer an appropriate regulatory framework.

La técnica de gestación subrogada es el acto para una mujer de llevar a cabo un embarazo para terceros. La prohibición de la gestación subrogada por muchos ordenamientos jurídicos y, por el contrario, su aceptación por otros, incentiva a los individuos que desean hijos a que aprovechen la diversidad de sistemas jurídicos para recurrir a dicha técnica en el extranjero. Ya sea que los Estados acepten tal proceso o no, los mismos se enfrentan a la cuestión de la suerte de los niños nacidos de subrogación siempre que los padres previstos regresen a su país de origen. Esta técnica de procreación ejerce una grave presión sobre el derecho internacional privado, que lucha por encontrar soluciones adecuadas. A estas dificultades se suman los derechos fundamentales europeos, cuya racionalidad difiere mucho de la que tiene el derecho internacional privado. La cuestión de la gestación subrogada ilustra completamente esta colisión de racionalidades y los numerosos puntos de fricción técnica y epistemológica entre los dos derechos. Una mirada retrospectiva a la aprehensión de la gestación subrogada por parte de los órdenes jurídicos muestra el exclusivismo original del razonamiento del derecho internacional privado para tratar el tema, antes de encontrar recientemente un predominio de la lógica de los derechos fundamentales europeos. De este modo, se rechazan algunas barreras planteadas por las técnicas del derecho internacional privado para ofrecer el reconocimiento de situaciones familiares al hacer de la realidad biológica la piedra angular del reconocimiento. Sin embargo, la irrupción de los derechos fundamentales en la resolución de disputas transfronterizas relacionadas con la gestación subrogada no está exenta de dificultades relacionadas con el respeto de los órdenes públicos nacionales y el respeto de los derechos humanos de las diversas personas involucradas en el proceso. Habrá que explorar otras vías para proporcionar un marco regulatorio adecuado.

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