Résumé
Cet article a pour objectif de définir le cadre juridique des questions fondamentales concernant la Francophonie. L’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) se développe, à ses débuts, autour de l’enjeu de l’éducation, le Québec est alors invité comme gouvernement participant. Il s’agit alors de la seule organisation intergouvernementale de la Francophonie qui intervient dans des domaines variés, ayant pour mandat d’être un lieu de rencontres et d’échanges entre les responsables nationaux. Mais à travers l’Agence, qui ne parvient pas à atteindre ses objectifs initiaux, on constate que l’institutionnalisation de la Francophonie est une tâche ardue. Cet enjeu d’institutionnalisation de la Francophonie laisse apparaître le combat mené par le Québec pour obtenir une personnalité juridique internationale sans pour autant remettre en cause sa participation à la confédération canadienne. La question de la place du Québec au sein de telles instances apparaît d’autant plus importante à travers sa volonté de détenir un rôle central dans le développement de la coopération au sein de la communauté francophone. La Francophonie ne pourra connaître de véritable développement institutionnel que lorsqu’elle sera en mesure d’assurer leur place à tous ceux qui sont en droit d’y participer. L’auteur cherchera à expliquer que les institutions francophones existantes ont démontré leurs bénéfices à travers le développement de la coopération mais que la présence des chefs d’État et de gouvernement francophones n’est pas nécessaire.
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