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Articles

Mar 01

La criminalisation de la participation citoyenne par des conceptions consensualistes de la démocratie participative

  • Ricardo Peñafiel
  • 1 mars 2015
  • Hors-série mars 2015 L'État de droit en Amérique latine et au Canada
  • Amérique latine, Autoritarisme, Criminalisation de l'action collective, Démocratie participative, État de droit et participation citoyenne, Étude, Français, Québec
  •  Document PDF
  • Citer cet article : Ricardo Peñafiel, « La criminalisation de la participation citoyenne par des conceptions consensualistes de la démocratie participative », Hors-série mars 2015 L'État de droit en Amérique latine et au Canada, 1 mars 2015, Revue québécoise de droit international, https://www.sqdi.org/fr/la-criminalisation-de-la-participation-citoyenne-par-des-conceptions-consensualistes-de-la-democratie-participative/

Résumé

Au moment même où l’idée de démocratie participative s’érige au rang de «nouveau paradigme de l’action publique», on assiste à l’exacerbation des versants autoritaires du gouvernement représentatif, qu’on constate, notamment, dans la tendance actuelle à la criminalisation de l’action collective et à la banalisation de l’état d’exception. Plutôt que d’y voir une contradiction entre un discours «participatif» et des pratiques autoritaires, cet article cherche à montrer comment la criminalisation contemporaine de la protestation sociale trouve ses conditions de possibilité au sein même du «discours participationniste» ainsi que dans les pratiques et institutions sociales et politiques qui y sont liées. En analysant quatre formes de légitimation de la répression massive et systématique d’actions collectives dans les Amériques (Québec, Chili, Équateur, Venezuela), le texte met en lumière comment l’exercice de droits fondamentaux (comme ceux d’association, d’expression et de rassemblement) est considéré comme une menace à la «démocratie» au nom de «consensus» supposément atteints au sein de forums «délibératifs» (consultatifs) organisés par le pouvoir et au sein desquels celui-ci préserve ses prérogatives de la «qualification» des participants, mais surtout de la «décision». Il s’en suit une lutte pour le sens entre deux conceptions et pratiques de la participation: l’une «consensuelle» et encadrée et l’autre «sauvage» ou insurgeante. Pour rendre compte de cette conception sauvage (non domestiquée) de la démocratie et de la participation, le texte se base sur des «récits de vie» de participants anonymes d’actions contestataires transgressives ayant eu lieu dans les Amériques au cours du dernier quart de siècle. Cette analyse de deux conceptions et pratiques de la participation citoyenne tend à montrer que, loin de représenter un danger pour la démocratie, la participation insurgeante en constitue son principe dynamique.

Abstract

In a context where the idea of participative democracy is being raised to the rank of “new paradigm of public action”, we are witnessing the exacerbation of the representative government’s authoritarian tendencies, which can be observed through, for example, the actual trend of criminalization of collective action and the trivialization of the state of emergency. Rather than viewing this as a contradiction between a “participative” discourse and authoritarian practices, this article seeks to demonstrate how the contemporary criminalization of social protest finds its possibility conditions within the “participation discourse” itself, as well as through the practices and social and political institutions which are related to it. By analyzing four types of legitimation of massive and systemic repression of collective actions in the Americas (Quebec, Chile, Ecuador, Venezuela), this text highlights how the exercise of fundamental rights (such as those of association, expression and assembly) is considered a threat to “democracy” in the name of consensus supposedly attained within “deliberative” (consultative) forums organized by the authority in place and within which this authority preserves its prerogatives for the “qualification” of participants and especially for the “decision”. Results a fight for the meaning between two conceptions and practices of participation: one “consensual” and contained, and the other “wild” or transgressive. In order to illustrate this wild conception (non-domesticated) of democracy and participation, this text is based upon “narratives” from anonymous participants of transgressive dissenting actions that happened in the Americas during the last quarter century. This analysis of two conceptions and practices of citizen participation tends to demonstrate that, far from representing a danger for democracy, transgressive participation constitutes its dynamic principle.

Resumen

Mientras la idea de democracia participativa se impone como “paradigma de la acción pública”, asistimos a la exacerbación de los rasgos más autoritarios del gobierno representativo que se constata principalmente en la tendencia contemporánea a la criminalización de la acción colectiva y a la banalización del estado de excepción. En vez de invocar una contradicción entre un discurso “participativo” y prácticas autoritarias, este artículo intenta mostrar como la criminalización contemporánea de la protesta social encuentra sus condiciones de posibilidad dentro del mismo “discurso participacionista” y de las prácticas e instituciones sociales y políticas que se remiten a este. Al analizar cuatro formas de legitimación de la represión masiva y sistemática de acciones colectivas en las Américas (Quebec, Chile, Ecuador, Venezuela), el texto muestra como el ejercicio de derechos fundamentales (como los de asociación, de expresión y de manifestación) se ve (des)considerado como una amenaza para la “democracia” en función de “consensos” supuestamente alcanzados dentro de foros “deliberativos” (consultativos) organizados por el poder y dentro de los cuales este conserva sus prerrogativas de la “calificación” de los participantes y, sobre todo, de la “decisión”. Esto conduce a una lucha por el sentido entre dos concepciones y prácticas de la democracia y de la participación: la primera “consensual” y encausada y la otra “salvaje” o insurgente. Para dar cuenta de esta concepción salvaje (no domesticada) de la democracia y de la participación, el texto se basa sobre “relatos de vida” de participantes anónimos de acciones contestatarias transgresivas ocurridas en las Américas durante et último cuarto de siglo. Este análisis de dos concepciones y prácticas de la participación ciudadana tiende a mostrar que, lejos de representar un peligro para la democracia, la participación insurgente representa su principio dinámico.

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