Résumé
Le jus contra bellum, bien qu’applicable depuis la fin du dernier conflit mondial, a été transgressé à maintes reprises au cours des quelques six dernières décennies, ce qui a donné l’occasion à la Cour internationale de justice (CIJ) d’approfondir ce concept et d’y apporter des précisions. Notons que le principe d’interdiction d’usage de la force est encore jeune dans l’histoire de l’humanité et demeure, faut-il souligner, toujours à clarifier – comme en témoigne par exemple l’absence de définition du « crime d’agression » dans le Statut de Rome de la Cour pénale internationale. La force et le droit décrit et commente différents arrêts de la CIJ qui portent sur ce thème. L’objectif principal de l’auteur est de démontrer que les décisions de cette cour font partie des sources du droit international public, à titre de moyen auxiliaire de détermination des règles de droit, et que cette dernière constitue clairement un mode effectif de règlement pacifique des différends internationaux.
Les commentaires sont fermés.