Le Conseil canadien de droit international reçoit actuellement des propositions pour son 45e Congrès annuel tenu sous le thème «La promesse du droit international : des solutions aux crises qui secouent le monde».
Quand?
Le congrès aura lieu du 3 au 5 novembre 2016. La date limite pour les propositions est le 31 mai 2016.
Où?
Le congrès aura lieu au ministère des Affaires mondiales Canada, situé aux 111 et 125, chemin Sussex, à Ottawa.
Thème
Dans un monde qui change de manière accélérée, il est nécessaire de s’adapter rapidement et de mettre en œuvre des solutions pour régler les crises.
Le terme « crise » peut s’appliquer à presque tous les enjeux de droit international lorsque ces enjeux atteignent une intensité indéniable. La communauté internationale fait face à des crises sur de nombreux fronts dans toutes les dimensions : sociale, politique, économique et environnementale. En fait, le terme peut être appliqué à presque tous les enjeux de droit international. Par conséquent, on a fait appel au droit international pour s’attaquer à des questions urgentes telles que le changement climatique, le génocide, les fluctuations du prix du pétrole, les économies instables, la migration humaine, les épidémies, la pauvreté, le consumérisme/la consommation, la guerre, l’extinction des espèces, l’instabilité organisationnelle et le manque de gouvernance.
On a souvent fait appel au droit international pour fournir la solution à ces diverses crises. Parfois, le droit international devient le cadre à l’intérieur duquel les acteurs juridiques internationaux peuvent régler la question. À d’autres occasions, le droit international lui-même est la solution au problème. De quelle manière voit-on le droit international et de quelle manière l’applique-t-on aux enjeux contemporains qui préoccupent le plus la communauté mondiale? Quelles sont ces solutions potentielles et quel est le plan d’action pour aller de l’avant?
Le système juridique international actuel offre-t-il suffisamment de solutions pour régler les nouvelles crises? Le droit international pourrait bien ne pas suffire et perdre de sa pertinence. Les experts en droit international s’adaptent constamment pour demeurer pertinents dans ce monde en changement. Mais, suivons-nous le rythme? Le droit international évolue-t-il assez rapidement avec la technologie? Les traités et la gouvernance peuvent-ils aider dans des situations de changements constants? Quelles solutions s’y trouvent?
Le terme « crise » lui-même soulève de nombreuses questions fondamentales. Est-il trop sévère? Par exemple, l’économie au ralenti et la variation des prix du pétrole peuvent-ils réellement être qualifiés de crise? Peut-être s’agit-il simplement de problèmes cycliques dont les solutions sont à nos portes. Le changement climatique représente-t-il déjà une crise? S’il n’a pas encore atteint ce point, une crise à l’égard des questions juridiques internationales peut-elle être évitée au moyen de la coopération et du droit international? Quelles sont exactement les mesures de prévention des crises et à quoi ressemblent-elles? La communauté internationale a-t-elle en fait besoin d’une crise pour se galvaniser?
Toutes ces questions, et beaucoup d’autres, seront abordées au 45e congrès annuel du Conseil canadien de droit international (CCDI). Joignez-vous à nous pour discuter des solutions aux crises qui secouent le monde.
Propositions
Tous les types et tous les sujets de panels et d’articles sont acceptés. Lorsque vous rédigez la proposition, veuillez tenir compte des éléments suivants, s’il y a lieu :
- Toutes les propositions doivent être liées au thème du 45e congrès annuel, soit La promesse du droit international : des solutions aux crises qui secouent le monde.
- Le CCDI incite tous les secteurs de la profession juridique (milieu universitaire, bureaux d’avocats, ONG et avocats du gouvernement) à présenter des propositions.
- Dans l’élaboration du programme, on mettra l’accent sur la diversité des conférenciers et des membres des panels et donc sur la représentation de groupes désignés.
- On mettra également l’accent sur la créativité des propositions, et l’on incitera les personnes à s’écarter de la lecture traditionnelle d’une présentation PowerPoint. Il pourrait notamment s’agir d’études de cas et de débats, ce qui permet d’interagir avec l’auditoire, notamment au moyen de périodes prolongées de questions et réponses, d’une simulation de négociation d’un traité, etc.
- La double présentation pendant le congrès est à éviter (c.-à-d. qu’un conférencier ne devrait pas participer à plus d’un panel).
Tous les domaines du droit international peuvent être abordés.
Propositions de panels
Les propositions de panels devraient porter sur le thème du congrès. Elles doivent comprendre une courte description de l’orientation, du format et des conférenciers.Orientation : l’orientation du panel doit être décrite, et l’on doit notamment fournir le titre de la présentation et une description des sujets secondaires particuliers proposés (300 mots maximum). On devrait accorder une attention particulière aux diverses perspectives du sujet secondaire qui sera présenté. On doit fournir des solutions à chaque crise.
Structure/format : la diversité (c.-à-d. une représentation égale des hommes et des femmes ou la représentation de groupes désignés) et la créativité du format du panel (c.-à-d. s’écarter des méthodes traditionnelles de présentation), notamment une plus grande interaction avec l’auditoire, constitueront un atout. Les formats devraient inciter l’interaction avec l’auditoire en vue de trouver des solutions et de fournir des moments d’apprentissage. Voici des exemples de formats de panels créatifs :
- Débats (p. ex. théorie contre pratique)
- Études de cas;
- Réalités vécues
- Simulation de négociation, de procès, d’arbitrage, etc. (peut-être fondé sur une affaire qui peut être examiné à la lumière de la solution et du droit appliqués en réalité)
- Table ronde
- Panels axés principalement sur l’interaction avec les délégués, notamment des questions et réponses
Conférenciers proposés : présentez une liste des conférenciers proposés (au moins
3 conférenciers), accompagnée de leur apport prévu, notamment les sujets ou les titres. Veuillez noter :
- Les conférenciers proposés doivent déjà être disposés et prêts à participer au congrès si la proposition est acceptée.
- Tous les conférenciers doivent être libres chaque jour du congrès en vue d’une affectation à une plage horaire du programme (du 3 au 5 novembre 2016).
- Les désignations et titres, l’organisation et une courte biographie du président et des conférenciers proposés devraient accompagner la proposition.
- Les conférenciers recevront un rabais de 50 % sur les frais d’inscription au congrès.
- La double présentation pendant le congrès est à éviter (c.-à-d. qu’un conférencier ne devrait pas apparaître plus d’une fois au programme; cet élément sera pris en compte dans la sélection des panels).
- S’ils sont acceptés pour le programme, les conférenciers doivent confirmer leur présence, et les panels doivent être précisés et l’information fournie au CCDI au plus tard le 26 septembre 2016. Le CCDI fixera alors la date et l’heure du panel.
Propositions d’articles
Les propositions d’articles doivent être accompagnées d’un titre provisoire et d’un résumé (300 mots maximum) décrivant la thèse principale de l’article, les méthodes et la contribution. Les personnes qui proposent un article devraient également fournir leur désignation et titre, ainsi que l’organisation dont ils proviennent et une courte biographie (200 mots maximum). Des solutions à la crise présentée dans la proposition doivent être fournies.
Les auteurs dont la proposition est acceptée ont le choix de rédiger un article sur le sujet qu’ils ont proposé, et le CCDI pourrait publier l’article. Les articles définitifs devraient être envoyés à l’adresse manager@ccil-ccdi.ca au plus tard le 1er novembre 2016.
Plus d’information
Si vous avez des questions, veuillez les envoyer au Comité du congrès de 2016, par l’intermédiaire du Secrétariat du CCDI, à l’adressemanager@ccil-ccdi.ca.
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