Résumé
Les chercheurs de ce début du 21e siècle se sont penchés sur les questions liées à l’esclavage, sous l’expression des formes contemporaines d’esclavage, la servitude, le travail forcé et la traite des êtres humains. Si plusieurs conventions internationales ont été adoptée en ces matières, lesquelles ne sont parfois que peu ratifiées, il est possible d’affirmer qu’aujourd’hui l’exploitation de l’humain par l’humain est incluse à la lutte contre la criminalité transnationale organisée, à la protection des droits humains et reconnue au titre d’un crime pénal international. Ce néo-abolitionnisme consiste en l’objet du dernier bouquin du professeur de droit international public Jean Allain, à l’Université Queen à Belfast. Slavery in international Law Of Human Exploitation and Trafficking, publié en 2013, suit son précédent ouvrage intitulé The Slavery Conventions: The Travaux Préparatoires of the 1926 League of Nations Convention and the 1956 United Nations Convention publié en 2008. Dans ce dernier, seules les conventions relatives à l’esclavage ont été abordées alors que dans Slavery in International Law le sujet est embrassé plus largement. En effet, l’esclavage est analysé en fonction des formes d’exploitation. Ainsi, l’ouvrage publié en 2013 approfondi l’historicité du concept juridique de l’esclavage en le liant aux différentes formes d’exploitation, dorénavant recensées au Protocole de Palerme qui offre la première définition de la traite des êtres humains.
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